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 Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »

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Daniel J.S. Candel
Daniel J.S. Candel
Deuils : 35 Enterré le : 22/08/2014 Job : Juge

Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » Empty
MessageSujet: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 13:43

Daniel John Samuel Candel

Bonjour! Je m'appelle Daniel mais mes amis me surnomment Dan, et je préfère de loin ça. Je suis né à Washington le 1er janvier 1987 et de ce fait j'avais donc vingt-sept ans. Côté coeur, je suis célibataire et libre comme l'air, sachant que mon orientation sexuelle est hétéro. Je suis juge et vous devez savoir que j'ai libéré un tueur en série à cause de mon inexpérience. Ma mort remonte maintenant à cinq mois, ce qui fait donc que j'ai en réalité toujours vingt-sept ans. Je suis membre des murders. On dit souvent que je ressemble à Jared Padalecki et je remercie les photographes pour les photos.

Caractère
Je crois que je peux dire que je suis un mec relativement normal. Après, chacun sa définition de ce mot, mais je ne suis pas du genre à faire des histoires pour rien, pas difficile à vivre pour un sou. Colérique peut-être, et beaucoup trop impatient, mais pas compliqué en général. Je m’emporte vite, j’en suis bien conscient, mais j’ai ce trait de caractère depuis que je suis tout petit et il n’a pas l’air de vouloir s’en aller, alors faut faire avec. Je veux aussi que tout se déroule en cinquième vitesse, je n’aime pas quand ça traîne, et mon rythme de vie est dur à suivre, ça on peut le dire. N’ayant pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil pour être en forme, je suis capable de travailler jusqu’à n’en plus finir et c’est un point positif pour mon boulot de juge, qui me demande beaucoup d’efforts la plupart du temps. D’ailleurs, le travail, c’est la vie. Enfin, ça, c’est ma devise. Ne vous étonnez pas de me voir enfermé chez moi devant mon ordi ou au téléphone pendant plusieurs heures de suite, parce que travailler, c’est ma façon de m’évader, d’oublier mes emmerdes quotidiennes. Cette ambition agace souvent mes proches qui ont peur que je me noie dans le boulot, mais je sais ce que je fais et bosser ne me fait pas peur.

Quand je sors de chez moi, j’ai tendance à être assez mal à l’aise. La foule me rend nerveux et je déteste les fêtes, mais je ne parlerais pas d’agoraphobie. Plutôt d’un besoin d’être seul, ou en petit comité. Interprétez ça comme vous le souhaitez. J’aime me faire discret et rester dans mon coin à observer les gens, leur façon de faire, leur façon de vivre. La psychologie, c’est plutôt mon truc et je suis d’ailleurs très compréhensif, très à l’écoute. Plutôt du genre à écouter qu’à parler, en fait. Sympathique. Agréable à côtoyer. Doux, si on veut. C’est juste qu’il ne faut pas me chauffer, au risque de s’en prendre plein la tronche.

Et puis… les femmes. Selon mes meilleurs amis, « mon éternel problème ». Je les aime beaucoup, mais elles me perturbent vraiment, j’avoue. Trop compliquées à comprendre, trop mystérieuses, trop jolies. Après tout, qui voudrait d’un mec comme moi ? Avec mes cheveux relativement longs et l’air perdu que j’arbore quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre, je trouve pas que je les mérite. Alors je prends mes distances, je leur parle mais pas ouvertement, je me méfie. Les histoires que m’ont racontées mes amis ne m’ont pas vraiment rassuré, vu que les femmes y apparaissaient toujours comme des manipulatrices dangereuses. Alors non, je ne suis pas à l’aise avec elles, et ça n’est pas près de changer. Par contre, je compte bien trouver celle qui me convient. Un jour. Quand le sentiment de tomber amoureux m’envahira et me bouffera tout entier.

Pour terminer, parlons de mon talent caché… Mais évitez d’en parler autour de vous, par pitié. Je peins. D’ailleurs, j’ai un petit atelier, chez moi. Mais c’est pas du grand art, et c’est embarrassant. Je n’en parle à personne, sauf aux gens qui me connaissent par cœur, et la petite pièce dans laquelle je me transforme en peintre est toujours ou presque fermée à clé. Et ce secret, je ne compte pas le révéler bientôt…

Cause de la mort
Il n’avait pas plu depuis des jours. L’herbe ressemblait de plus en plus à du foin, les habitants de Lawrence, dans l’état du Kansas, étaient rouge-tomate à cause du soleil éclatant, les arbres souffraient de la sécheresse et les gens avaient très vite abandonné l’idée de sortir lorsqu’ils n’en avaient pas vraiment besoin. Chacun restait chez soi, le ventilateur allumé, le bouton de température de la douche du côté froid. Pourtant, le jour de la mort de Daniel Candel, il pleuvait à verse. De gros nuages noirs donnaient au paysage une allure effrayante, mystérieuse, et l’idée de prendre la route paraissait complètement stupide. Pourtant, Dan n’avait pas le choix. Il fallait qu’il se rende au tribunal, étant sur une affaire importante, et pas des moindres. Cette fois, il ne voulait pas rater son coup, il refusait de refaire la même erreur que quelques années plus tôt. L’idée de foirer, de faire le mauvais choix face à cette situation le terrifiait. Après tout ce temps passé à tenter d’y voir clair dans cette affaire, il avait peur de s’être trompé quelque part. D’avoir oublié un détail décisif, un détail qui aurait prouvé que le jugement qu’il avait en tête n’était pas le bon. Mais il avait tout étudié, fait des recherches, passé des nuits blanches à réfléchir et à rédiger des rapports. Il n’avait aucune crainte à avoir, et pourtant, il avait les mains crispées sur le volant, le regard incertain, la tête ailleurs.

Sillonnant les routes du Kansas dans sa vieille voiture cabossée, – qu’il adorait pourtant – il se repassait en boucle les événements et les défenses des deux avocats, vérifiant qu’il ne soit passé à côté de rien. Une nouvelle erreur et sa carrière de juge s’achèverait. Pas forcément en pratique, mais dans sa tête, si. Les essuie-glaces de sa voiture tentaient en vain de dégager l’eau qui tombait du ciel, pour aider Dan à voir où il allait. Il jeta un coup d’œil au rétroviseur. La route était déserte. Il soupira, se disant qu’il devait être le seul à oser sortir lors d’une tempête. Si seulement. Si seulement il avait été seul, ce jour-là. Alors qu’il empoigna son téléphone pour appeler un collègue – afin de le prévenir qu’il serait en retard à cause de la pluie – il aperçut une seconde voiture sur la route, qui arrivait en face. Bien, enfin un peu de compagnie. Il s’apprêta à saluer le conducteur de la BMW flambant neuve qui s’approchait, lorsque celui-ci fit un brusque écart, lui bloquant la route. Dan écarquilla les yeux et son pied trouva automatiquement le frein, sur lequel il appuya de toutes ses forces, donnant un violent coup de volant à gauche pour tenter d’éviter le drame. Peine perdue. Il traversa la route et vit un tronc d’arbre s’approcher rapidement. Trop rapidement. Il entendit son pare-brise éclater, et l’avant de la voiture grinça pendant que l’arbre l’écrasait comme une simple canette de bière.

Puis, le trou noir. Il se réveilla dans l’ambulance, que quelqu’un avait dû appeler, dieu merci. Le regard vague mais rempli d’espoir, il regardait les secouristes s’affairer autour de lui, pour tenter de le garder en vie. Mais après plusieurs longues minutes, il savait qu’il ne parviendrait pas à garder les yeux ouverts bien longtemps. La douleur était trop atroce, le trajet trop long. Sa respiration se fit tout à coup plus lente, le rythme de son cœur ralentit lui aussi, puis il ferma les yeux. Pour de bon.

Bonjour! Je suis Kay et j'ai 16 ans. J'ai connu le forum grâce à ma Choupi Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 3655400121 et je dois dire que je le trouve gyaaaaaaah ! Je serais présente 7j/7. Je dois dire que je vous aime pour toujours Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 1850792278 Pour finir, le code du règlement est Let me die.


Code:
[color=red]×[/color] Daniel Candel alias Jared Padalecki



Dernière édition par Daniel J.S. Candel le Sam 23 Aoû - 16:22, édité 2 fois
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Daniel J.S. Candel
Daniel J.S. Candel
Deuils : 35 Enterré le : 22/08/2014 Job : Juge

Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » Empty
MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 13:43

« I’m on the run,

chasing down a dream. »

Histoire
Il faut que tu saches, papa, que je suis heureux d’avoir vécu une vie comme celle-là. Que je te suis reconnaissant de m’avoir guidé tout le long, que le fait que tu m’aies dissuadé de devenir flic m’a bien réussi – enfin, plus ou moins – et que je ne regrette absolument pas d’avoir suivi ton conseil. Tu ne recevras jamais cette lettre, parce que le monde dans lequel nous vivons est différent et que la Poste ne m’autorise pas à envoyer des lettres direction la terre, mais je te l’écris quand même, au cas où. Juste parce que j’ai envie de me rappeler certains moments de ma vie, avec toi. Même si tu n’es pas à mes côtés, je sens ta présence, et je sais que tu me parles chaque soir, que tu pries pour moi, parce que je suis là à chaque fois. Je ne reste pas longtemps, mais je m’assieds à côté de toi pendant quelques minutes et j’écoute le son de ta voix, ainsi que celle de maman. Je suis là, avec vous, mais vous l’ignorez. Je veille sur vous, ne l’oubliez jamais. Alors, en échange, je te demande juste de te souvenir avec moi de ces choses qui ont fait de moi le gars que je suis maintenant. Juste ça.

Ma naissance… Je n’en ai aucun souvenir, mais tu me l’as racontée assez de fois pour que je sois capable de l’imaginer. On était à Washington, à ce moment-là. D’ailleurs, vous aviez toujours vécu là-bas avec maman, depuis que vous étiez petits, et vous vous êtes rencontrés alors que vous n’étiez que des ados. Joyce et Rob Candel, le couple éternel. Cette phrase te faisait toujours rire, parce que ça rime. Et moi, à chaque fois que tu la prononçais, je souriais en levant les yeux au ciel. Tu te rappelles ? Vous vous êtes occupés de moi comme d’un roi. En même temps, j’étais votre seul bébé et je l’ai toujours été, mais je voudrais quand même vous remercier, parce que je pouvais être insupportable quand je m’y mettais. Alors, merci. Notre petit appartement à Washington est rapidement devenu trop petit parce que je grandissais et que je prenais beaucoup de place – désolé ! – alors on a déménagé, mais ça vous faisait trop mal au cœur de quitter la ville, alors on a trouvé une petite maison en banlieue un peu vieille mais je l’aimais bien quand même. Et c’est comme ça que j’ai grandi et que j’ai été à l’école pour la première fois.

D’ailleurs, l’école, parlons-en. Je rentrais parfois avec des échecs, parfois j’avais d’excellentes notes, et les sciences c’était pas mon truc. Tu m’as toujours dit qu’il fallait que je fasse le droit après, parce qu’il fallait pas être un pro des maths et de la physique pour ça. Mais moi, je voulais devenir policier, comme toi. Courir après les voleurs, les foutre derrière les barreaux avec un sourire sadique, élucider des meurtres et compagnie. Mais tu m’as toujours interdit de le faire, tu trouvais ça trop dangereux. On s’est engueulés plusieurs fois à ce sujet, jusqu’à ce que je sois assez grand et assez intelligent pour comprendre que tu le faisais pour mon bien. Alors, comme prévu, j’ai fait le droit, pour devenir juge. Un boulot qui ne m’inspirait pas plus que ça au début, mais qui s’avérait être bien plus passionnant que ce que je pensais, et bien plus compliqué aussi. Il ne suffisait pas de choisir une équipe et de taper un petit marteau sur une plaque en bois en annonçant la décision, comme je te le faisais croire. Ca te faisait toujours rire, mais moi, ça m’énervait quand tu en riais.

J’avais à peine vingt-trois ans quand on m’a annoncé ma première affaire. On a tous les trois déménagé à Cheyenne, au Wyoming, vu que tout se passait là-bas. Une affaire bien trop compliquée pour un juge inexpérimenté, n’est-ce pas ? Tu râlais souvent tout seul en disant qu’ils étaient fous de m’attribuer un cas pareil, mais moi, je ne voulais rien entendre. J’étais fier, je me sentais puissant, important. Alors tu te contentais de soupirer en disant que je faisais ce que je voulais, que j’étais adulte et qu’il ne fallait pas que je vienne me plaindre auprès de toi si jamais ça foirait. T’avais raison. Et ne ris pas, c’est pas drôle. Je sais que t’adores que je dise ça, mais je t’interdis de te moquer de moi, papa. Parce que cette affaire… j’en ai plus souffert qu’autre chose.

Des jours et des nuits de travail, l’épuisement total, puis rendez-vous au tribunal pour rendre un jugement. Le destin de cet homme, qui était soupçonné d’avoir tué plusieurs innocents, était entre mes mains. La fatigue me jouait des tours, le poids à porter était bien trop lourd pour un gars de vingt-trois ans et la pression dix fois trop forte. Après avoir écouté une dernière fois la défense des deux avocats, je ne pouvais que donner raison au tueur. C’était peut-être absurde comme idée, mais j’étais persuadé d’avoir raison, chaque preuve contre lui était suivi d’une explication rationnelle, qui tenait parfaitement la route. Je me demande si tu aurais fait le même choix que moi. Si toi aussi tu aurais donné tort au FBI, contre toutes attentes. A mon âge, je veux dire. On en a parlé, un jour, tu te souviens ? Juste après la séance au tribunal. J’avais la tête plein de doutes, et tu m’as dit que j’avais très certainement fait le bon choix, parce que j’étais intelligent et que j’avais bossé à fond sur cette affaire. Je crois que c’est la seule fois de toute ma vie où tu as eu tort dans ce que tu m’as dit.

Les meurtres se sont arrêtés pendant une semaine. Une semaine de répit, où je pensais avoir réussi. Je me promenais dans la rue le sourire aux lèvres, j’ai même payé une boisson à une fille que je n’avais jamais osé aborder auparavant. Je suis sûr que tu t’en rappelles très bien, parce que t’étais fier de moi. Les jours passaient et on trouvait plus aucun cadavre, le soulagement était total, je pouvais enfin dormir tranquillement et reprendre des forces. Puis, un jour, au petit déjeuner, tu lisais le journal. T’avais les sourcils froncés, tu avais l’air inquiet. Alors je t’ai demandé quelles étaient les nouvelles, mais tu as refusé de m’en parler. Je t’ai arraché le journal des mains, chose pour laquelle tu m’as engueulé, et j’ai su que j’avais fait une grosse erreur. Le gars que j’avais déclaré innocent quelques jours plus tôt avait torturé et tué une jeune femme membre du FBI. J’ai cru que ma vie s’effondrait. Pendant des jours, je suis resté à la maison, n’osant plus faire face aux gens. Tous savaient que c’était moi qui avais libéré le tueur, mon nom avait été affiché en grand en première page du journal local. Tout le village avait lu cette lueur de fierté dans mon regard, tous m’avaient applaudi en réalisant que les meurtres avaient cessé. Mais là… ils éprouvaient sûrement de la déception. De la déception qui se transformait en colère, lentement mais sûrement.

A peine quatre jours après, j’ai fui. Comme un lâche. J’ai fui le regard désapprobateur des gens. J’ai fui leur jugement. J’ai fui ces personnes qui étaient devenu mes amis, mais qui s’étaient retournés contre moi en apprenant la mort de cette jeune femme, que j’avais rencontrée pendant le procès où j’avais libéré son agresseur. Enfin, rencontrée… c’était un grand mot. Je lui avais peut-être dit bonjour, et elle m’avait tapé dans l’œil. Elle était beaucoup trop belle pour être assassinée, et l’image de cette femme, Lusitania Wendel, étendue dans un bain de sang, me hantait la nuit. C’est aussi à ce moment-là que j’ai quitté votre maison, à maman et à toi, parce que je voulais être seul pendant un long moment. Mon échec était trop difficile à vivre, et la seule chose qui me remontait le moral, c’était toi qui me disais que « Errare humanum est. » Mais je m’en voulais. Je m’en voulais terriblement. A cause de moi, une magnifique jeune femme était morte. C’est presque comme si je l’avais assassinée et que je l’avais regardée mourir. Ce n’était pas le cas, mais pour moi, c’était pareil.

J’ai passé les pires mois de ma vie à Lawrence, au Kansas. Un nouveau départ, de nouveaux amis, de bonnes rencontres, certes. Mais toujours l’image de Wendel, les yeux ouverts, le visage pétrifié par la peur, le corps tordu dans une position douteuse. Un jour, j’avais retrouvé sa photo dans ma boîte aux lettres, déposée là par un inconnu. La photo d’une femme avec des yeux pleins de vie, un sourire blanc étincelant, qui semblait vouloir dire « c’est à cause de toi que je ne sourirai plus jamais. » J’ai rangé sa photo dans mon portefeuille. Pour me rappeler à quel point j’avais été stupide, et pour m’obliger à ne plus refaire la même erreur. Sa photo y est toujours, papa. Je n’ai jamais trouvé le courage de la jeter, même si la regarder me déchire le cœur. Tu crois que je devrais ?  Je ne l’ai pas encore retrouvée, cette jeune femme, alors qu’elle devrait être là. On est morts tous les deux, alors elle doit bien être dans le coin. Je redoute le moment où elle réapparaîtra dans ma vie. Je ne la connais pas, je n’ai aucune idée de ses réactions. Et dire que je connais même pas le son de sa voix… J’ai honte, papa. J’ai vraiment honte.

J’ai vécu comme ça pendant des années. Et j’ai aussi trouvé ma passion pour la peinture, qui m’a permis de faire passer mes souvenirs au second plan. Je sortais un peu, je bossais beaucoup. J’ai appris l’arrestation du tueur en série quelques semaines après mon départ, nouvelle qui m’a soulagé et attristé à la fois. C’est moi qui aurais dû l’arrêter, pas quelqu’un d’autre. Enfin… j’ai vécu ma vie. Pas heureuse, ni malheureuse. Juste secouée par les cauchemars qui me hantaient la nuit.

Puis il y a eu cet accident. La pluie, ma voiture, l’autre voiture. Son brusque écart pour une raison qui m’est encore inconnue à ce jour. L’ambulance. Le sentiment de partir. La lumière. Le tunnel. Mon arrivée dans une ville. Mes questions aux passants. J’étais mort, et j’avais atterri dans une ville où vivaient toutes les personnes décédées. Une idée qui me terrifiait, mais qui me rassurait en même temps. Je rejoindrais Lusitania, je pourrais lui présenter mes excuses. Lui faire comprendre à quel point je me sentais mal, à quel point j’avais regretté mon choix. Si elle voulait m’écouter, tout du moins. Mais je l’ai pas encore revue, même cinq mois après. J’ai cherché, pourtant, mais on dirait qu’elle ne veut pas que je la retrouve. Ou alors c’est juste que le hasard fait mal les choses, j’en sais rien. J’ai pas été jusqu’à demander son adresse à la police, ce serait malsain de ma part. J’attends simplement de la croiser au coin d’une rue, dans un café ou devant le loft dans lequel j’habite. J’attends patiemment, tout en réfléchissant à ce que je pourrais bien lui dire pour commencer. Ca non plus, j’en sais rien. C’est dur, tu sais. Mais je vais m’en sortir. C’est ce que tu m’as toujours dit, en tout cas. Que quoi que je fasse, je m’en sortirais. J’ai envie de te croire.

Pour l’instant, je te dis au revoir, papa. Je te donnerai des nouvelles plus tard, lorsque je l’aurai retrouvée. Lorsque je lui aurai présenté mes excuses, et qu’elle m’aura soit giflé, soit accordé un regard compréhensif. Même si je penche plus pour la première option, pas toi ? Je te fais des bisous, et à maman aussi. N’oublie pas que je suis à vos côtés. Je vous aime.

Dan’.



Dernière édition par Daniel J.S. Candel le Sam 23 Aoû - 18:36, édité 3 fois
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Gwenaëlle A. Fontaine
Gwenaëlle A. Fontaine
La chieuse qu'on aime tous !
Deuils : 17 Enterré le : 08/08/2014 Localisation : Partout et Nulle Part
Job : Danseuse et serveuse en boîte de nuit

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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 14:18

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue !
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Lusitania J. Wendel
Lusitania J. Wendel
Queen of Heart
Deuils : 109 Enterré le : 06/08/2014 Job : Strip Teaseuse à Dark Paradise

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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 14:27

HIIIIIIIIIIIIII

Je te n'aime ma Kayounette *.* Merci de prendre mon scénario. Bienvenue et bonne chance pour ta fiche ^^
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Daniel J.S. Candel
Daniel J.S. Candel
Deuils : 35 Enterré le : 22/08/2014 Job : Juge

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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 14:41

Merciiiiiiiiiii Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 2224997706
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Invité
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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 15:03

Oh une nouvelle gens **

Bienvenue à toi et bonne chance pour ta fichounette ! ♥
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Daniel J.S. Candel
Daniel J.S. Candel
Deuils : 35 Enterré le : 22/08/2014 Job : Juge

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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 15:18

Merci beaucoup !  Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 3143627339 
Caractère fait Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 1850792278
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Isaac M.-B. Rodriguez
Isaac M.-B. Rodriguez
Little Bloody †
Deuils : 39 Enterré le : 07/08/2014 Job : Barman au Cross Fire

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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 16:56

Han ma choupinette d'amour qui prend le p'tit Dan tout chouuuuuuuuu *-* Bienvenue, courage pour la suite, et puis un RP Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 2664515984
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Invité
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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 17:17

Coucou Kay'. Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 3655400121
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Daniel J.S. Candel
Daniel J.S. Candel
Deuils : 35 Enterré le : 22/08/2014 Job : Juge

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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 17:19

Coucou BN Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 3655400121

Ouaip Choupi, Rp, par contre j'pense que j'vais mettre une limite ici, sinon j'vais plus être capable de suivre Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 1850792278  Du genre... trois Rp's à la fois ? Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 1850792278
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Daniel J.S. Candel
Daniel J.S. Candel
Deuils : 35 Enterré le : 22/08/2014 Job : Juge

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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptySam 23 Aoû - 18:37

Excusez-moi pour le double-post, mais j'pense avoir fini ma fiche... Si tu veux que je change quoi que ce soit, tu me le dis hein Dori Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 1850792278
Bref, j'avais de l'inspiration, mais après trois semaines presque sans écriture, fallait que j'me lâche Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » 275828047
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Lusitania J. Wendel
Lusitania J. Wendel
Queen of Heart
Deuils : 109 Enterré le : 06/08/2014 Job : Strip Teaseuse à Dark Paradise

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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » EmptyDim 24 Aoû - 6:51

Félicitations membre des "Murders"

Waouh, ça c'est de la fiche. Tu as parfaitement bien cerné le personnage de Dan. Et cette histoire, mamma mia *.* J'ai hâte de rp avec ce grand dadet xD Bref, tu es validé *.*
bravo petit coyote ! tu fais enfin partie de notre grande famille, après cette grande étape qu'est la fiche de présentation. et oui on sait combien c'est éprouvant de la faire, mais bon c'est obligatoire et très important donc il ne faut pas la négliger mes amis. bref maintenant te voilà validé, je t'entends déjà soupirer de soulagement. mais avant de commencer à remplir ce forum avec tes beaux rps bien écrit, une fiche de lien sera nécessitée, normal non ? tu trouveras le lien par ici pour faire celle-ci. après l'avoir fait tu pourras enfin rp. aussi si tu as une petite idée de scénario nous t'invitons à aller par ici. et puis pour être au courant de toutes les nouveautés croustillantes du forum, tu pourras faire un petit arrêt ici. ah et puis j'allais oublier une des parties la plus importante du forum, le flood bien évidemment. tu le trouveras ici donc n'hésites surtout pas à y aller. après tout là-bas tu peux y flooder combien t'en as envie. en plus ça met de l'ambiance au forum voilà tout petit coyote. on espère que tu te plairas sur le forum et n'hésites pas à poser des questions au staff, ils sont là pour toi ♥.

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MessageSujet: Re: Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. »   Daniel Candel. « It's now or never, I ain't gonna live forever. » Empty

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