Bonjour! Je m'appelle Pearl et mes amis ne me surnomment pas, j'ai un prénom assez court. Je suis née à Moscou le 25.12.1983 et de ce fait j'avais donc trente ans avant ma mort. Côté coeur, je suis célibataire, sachant que mon orientation sexuelle est bisexuelle. Je suis patineuse artistique professionelle et vous devez savoir que je suis mère de famille. Ma mort remonte maintenant à un peu plus d'un mois, ce qui fait donc que j'ai en réalité trente ans. Je suis membre des Murders. On dit souvent que je ressemble à Kelly Brook et je remercie Elsy pour les photos.

Pearl a toujours été une femme douce et gentille, aimante. Intelligente et ouverte d'esprit, elle avait tendance à fasciner ceux qui la croisaient, qui conversaient avec elle. Mais avant tout, c'était une très bonne maman. Maternelle, compréhensive, calme, qui prend le temps d'expliquer à sa fille pourquoi ceci ou cela ne se fait pas, une maman qui avait décidé d'apprendre à sa fille la valeur de la vie. Une maman qui avait entreprie de faire de sa fille une enfant bien élevée et douce, à son image. Mais une femme protectrice, jalouse et poessessive également. Une de ces filles qui a encaissé beaucoup de choses et qui n'a plus l'intention d'en encaisser d'avantage. Elle fuit l'amour par peur d'être blessé de nouveau, cette habitude lui est resté dans l'au-delà.

C'était un soir comme tout les autres soirs dans la famille Pavlovna. Depuis quelques mois la jeune femme fraichement veuve vivait avec ses parents et sa fille, le temps de remonter la pente. Son père l'avait invité, sa mère avait beaucoup moins apprécié l'idée. Mais les deux filles avaient finalement posés leurs valises. Cette nuit simplement était la nuit de trop et l'ambiance à la table du souper était tendue. Monsieur Pavlov avait fait savoir à son épouse qu'il demandait le divorce, tout deux s'étaient disputés. Personne ne parlait. Quand Pearl était arrivée à table avec Aleksandra ses parents mangeaient déjà, les assiettes étaient servis. Sans se poser de question, père, fille et fille mangèrent leur repas dans un silence de plomb comme l'homme avait prévu de partir un peu plus tard, quand il aurait finit ses valises. Seulement, rapidement Aleksandra s'endormie sur la table, la tête dans son assiette. Ne comprenant pas ce qu'il se passait sa mère se leva, essaya de la réveiller et s'aperçut que son enfant ne respirait plus. Rapidement son vieux père suivit. Le temps de comprendre pour Pearl et c'était elle qui s'effondrait sur le sol.

Bonjour! Je suis Elsy et j'ai 21 ans. J'ai connu le forum par Dori et je dois dire que je le trouve très cool. Je serais présente .7/7. Je dois dire que j'ai hâte de jouer.. Pour finir, le code du règlement est OK PAR DORI.

On dit que parfois les Moires, au moment de tisser le fil d’une vie, se montrent passablement vicieuses ou ironiques. Tout le monde n’est pas forcément toujours d’accord ou enchanté de la vie qui leur a été désigné, de la vie qui leur a été tracé. Parfois, les Moires sont réellement méchantes et sèment les embuchent sur le chemin de la vie, comme l’on sème le blé. Et parfois, elles lient les bébés aux morts. Les vies qu’elles dessinent sont parfois si communes. Et d’autres fois, elles sont tellement exceptionnelles que cela en est déroutant. Parfois, l’on ne sait simplement plus à quel moment de l’histoire on s’est trompé de chemin pour en arriver à un tel barda et c’est bien le cas de l’histoire de Pearl Pavlovna. Une enfant dont à plusieurs reprises, le bonheur a été contrecarré par une femme, une seule.

Il y a une chose que l’on peut dire sur Tatiana Pavlovna, c’est que bien au-delà du possible, elle était follement amoureuse de son mari et prêt à tout pour faire plaisir à ce dernier. Vraiment, à tout. Notre histoire commence ainsi en 1983 au mois de Mars comme Vladimir Pavlov demande à son épouse à avoir un enfant. Il ne sait pas encore comme cette simple demande sera responsable d’un incroyable coup du sort alors que cette nuit là il s’unit à son épouse avec l’espoir de concevoir la vie, de concevoir un enfant… Il ne sait pas comme cette demande changera le court de l’histoire d’une petite fille à naître au prochain 25 Décembre.

Le 25 Décembre. Voilà des mois que Tatiana Pavlovna cache à son mari qu’elle n’est pas enceinte alors que c’est précisément ce qu’elle s’amuse à lui faire croire par peur de le perdre, à grand renfort de prothèses. Voilà un moment que l’homme n’a pas eut le droit de toucher sa femme qui se sent toujours trop lasse, trop fatiguée. A la différence des autres hommes il n’a pas le droit de poser sa main sur le ventre de sa douce pour sentir les coups de pieds de son enfant. Mais cette nuit pour lui l’attente est terminée. Alors qu’il dort profondément, sous les effets d’un somnifère, sa femme s’éveille et quitte leur demeure. Elle n’y revient que trois jours plus tard, une petite fille dans les bras, attendant le réveil de son mari à qui elle explique ensuite que comme, profondément endormi, elle n’a pas réussit à le réveiller et s’est donc fait conduire sans pouvoir ensuite le contacter. On peut dire que l’homme est surpris d’un tel récit mais amoureux de son épouse il ne dit rien et se ravie d’être l’heureux père de Pearl Arizona Jimmy Pavlovna, ainsi nommée par rapport aux attaques Japonaises contre Pearl Harbor. Pearl pour l'endroit, Arizona pour l'un des bateaux de la flotte et Jimmy pour James Harold DooLittle qui avait eut la charge de prévoir l'attaque retour contre Tokyo, le raid DooLittle. Pearl, adorable cadeau de noël. Et quand aux journaux du soir il apprend le meurtre d’une famille et la disparition d’un enfant dans le sud de la France, il est loin de faire le rapprochement entre les deux nourrissons alors qu’un sourire satisfait sur les lèvres, son épouse l’observe depuis l’encadrement de la porte, se réjouissant de son sourire alors que l'homme câline celle qu'il croit être la chair de sa chair.

Pearl n’a jamais compris pourquoi sa mère ne l’aimait pas. Son père l’adorait et la couvrait de cadeau autant qu’il pouvait, profitant de son métier de chirurgien pour la gâter. Mais sa mère c’était une autre histoire. Elle était étrange et il émanait d’elle une curieuse aura que la petite fille ne comprenait pas. Si bien qu’elle restait souvent seule dans sa chambre à jouer avec ses poupées, à éviter soigneusement madame Pavlovna. Dans le fond elle inquiétait un peu la fillette. En fait elle lui collait même le frisson, carrément. Bébé, elle pleurait dès que la femme s’approchait d’elle. Juste quand il fallait donner le biberon.

Pearl était populaire à l’école. Même si elle n’a jamais vraiment fait quoi que ce soit pour. Elle était de ces personnes qui ont une aura qui vous pousse automatiquement à les suivre, à faire partit de leur cercle. Ainsi la jeune femme avait-elle beaucoup d’amis, beaucoup d’occasions de sortir. Sauf que les amis ne font pas tout. Et elle souffrait de l’absence d’amour maternel. Ses craintes, son inquiétude vis-à-vis de sa mère ne régressait jamais. Elle la trouvait si étrange dans sa façon d’être. Si amoureuse de son père et si… bizarre en même temps. Parfois elle disparaissait trois jours et revenait la bouche en cœur. Sans explication. Elle se posait beaucoup de questions, sans remarquer les disputes de ses parents. Sans jamais voir comme peu à peu son père était de moins en moins amoureux et sa mère, de plus en plus folle de lui.

A l'âge de vingt-deux ans la jeune femme épouse l'homme qu'elle aime et avec qui elle est en couple depuis trois ans déjà. C'est une belle fête, un beau mariage. Nombreux sont les convives. Le samedi, le dimanche puis le lundi se succèdent pour célébrer l'évènement. Monsieur est un beau partit, Mademoiselle aussi. Mais ce qui rapproche tout le monde autour d'eux, c'est ce si bel amour qu'ils partagent. Et pourtant. Quelques jours plus tard c'est la séparation. Alexeï est militaire, il part pour six mois sans permission et laisse derrière lui une épouse qui, jonglant avec ses études et le patinage, l'attend. Qui l'attend pour lui annoncer, quand le voilà de retour, une très bonne nouvelle. Et c'est à une ravissante petite fille qu'elle donne le jour trois mois plus tard, une petite Aleksandra.

La vie de la petite famille continue, entre l'éducation d'Aleks et les missions d'Alexei. De son côté, Pearl travaille dur pour les compétitions, les jeux olympiques et en parallèle elle suit des cours par correspondance. Elle est douée et reconnue dans son métier artistique, c'est sa plus grande fierté après sa fille et son mariage réussit. Tout leur sourit. Mais la roue tourne et le bonheur s'enfuit parfois trop vite.

On dit que les anges se cachent pour mourir. Alexei mourut loin de chez lui, abattu au cours d'une mission secret défense, qui ne permit à son épouse que de voir un cercueil, un cercueil déjà clos. Impossible de l'ouvrir, impossible de voir une dernière fois le visage de son aimé. Endeuillée, détruite, elle séjourna chez ses parents. Jusqu'à ce soit terrible du 1er juillet 2014... C'était un soir comme tout les autres soirs dans la famille Pavlovna. Depuis quelques mois la jeune femme fraichement veuve vivait avec ses parents et sa fille, le temps de remonter la pente. Son père l'avait invité, sa mère avait beaucoup moins apprécié l'idée. Mais les deux filles avaient finalement posés leurs valises. Cette nuit simplement était la nuit de trop et l'ambiance à la table du souper était tendue. Monsieur Pavlov avait fait savoir à son épouse qu'il demandait le divorce, tout deux s'étaient disputés. Personne ne parlait. Quand Pearl était arrivée à table avec Aleksandra ses parents mangeaient déjà, les assiettes étaient servis. Sans se poser de question, père, fille et fille mangèrent leur repas dans un silence de plomb comme l'homme avait prévu de partir un peu plus tard, quand il aurait finit ses valises. Seulement, rapidement Aleksandra s'endormie sur la table, la tête dans son assiette. Ne comprenant pas ce qu'il se passait sa mère se leva, essaya de la réveiller et s'aperçut que son enfant ne respirait plus. Rapidement son vieux père suivit. Le temps de comprendre pour Pearl et c'était elle qui s'effondrait sur le sol.

Le nouveau monde, pour la mère et la fille. Pearl naturellement y a cherché son aimé. En un an, on fait son deuil mais pas assez. C'était une chance de pouvoir continuer leur histoire. Seulement il n'était pas là. Il n'était pas là parce que ce n'était pas lui dans le cercueil. A la guerre, on va vite en besogne. On prend si peu de temps pour analyser les restes. On regarde un numéro, une plaque. C'est vite fait. Pearl retrouve la trace de son tendre en Europe où il mène une nouvelle vie, sous couverture. Heureuse de le savoir en bonne santé, elle mène une vie presque normale dans cette nouvelle existence auprès de son enfant, attendant l'heure où elle pourra retrouver son tendre. Sans se douter que l'heure des retrouvailles pourrait s'annoncer plus proche que prévue.